La bourgade tranquille

Dans des montagnes reclus, les rues d’un paisible village semblaient jadis baignĂ©es de tranquillitĂ©. Cependant, cette quiĂ©tude n’était qu’illusion, car le sort funeste de ses habitants, demeurait voilĂ© aux yeux de tous. D’infimes et sinistres crĂ©atures, les MSP, les Ă©piaient continuellement, les piquant sans pitiĂ©.

Un jour, un Ă©tranger Ă©nigmatique fit son apparition, un homme aux yeux d’un noir absolu, dĂ©pourvus de blanc, albinos et atteint d’hypotrichose. ÉpuisĂ© et blessĂ©, il trouva refuge auprĂšs des villageois, qui l’accueillirent chaleureusement, ignorant qu’il Ă©tait pourchassĂ©. Membre des IlluminĂ©s du Chaos, il avait Ă©chappĂ© aux agents implacables de la FI. Les MSP ne tardĂšrent pas Ă  dĂ©tecter sa prĂ©sence et les agents firent irruption dans le village.

Les villageois, saisis d’effroi, furent tĂ©moins de l’intrusion de ces hommes sinistres, fouillant chaque recoin, Ă  la recherche de leur proie. Les citoyens Ă©taient pris au dĂ©pourvu, incapables de comprendre la nature de l’horreur qui les enveloppait. Finalement, les agents s’en allĂšrent avec l’homme, sans un mot.

Cependant, les jours suivants furent marquĂ©s par des Ă©vĂ©nements Ă©tranges et inquiĂ©tants. Des objets disparaissaient, des bruits effrayants rĂ©sonnaient dans la nuit. Les villageois commencĂšrent Ă  Ă©voquer des rumeurs d’ombres spectrales, hantant les rues dĂ©sertes. Ils rĂ©alisĂšrent qu’ils Ă©taient pris au piĂšge, manipulĂ©s par des forces invisibles et impitoyables. Leur paisible hameau, s’était muĂ© en prison et ils en Ă©taient les captifs.

Les mois s’écoulĂšrent et la vie au sein du village, devint de plus en plus suffocante. La mĂ©fiance s’insinua parmi les habitants, qui ne savaient plus Ă  qui accorder leur confiance.

Un jour, un groupe de villageois se rassembla, pour discuter de la situation. Mais avant qu’ils ne puissent prendre une dĂ©cision, les agents revinrent dans le village. Cette fois, ils ne recherchaient pas seulement l’homme, mais tous les habitants. Pris au dĂ©pourvu, certains villageois tentĂšrent de fuir, mais furent rapidement capturĂ©s.

Le village paisible, avait Ă©tĂ© piĂ©gĂ©e dĂšs le commencement et le sort de ses habitants, Ă©tait inexorablement scellĂ©. Quelle fin tragique et effroyable, pour ces Ăąmes perdues, prisonniĂšres des rets, d’un destin impitoyable et indicible !